Le parc national Manovo-Gounda Saint-Floris se situe au nord-est de la République centrafricaine, plus précisément dans la préfecture du Bamingui-Bangoran, à plus de 800 km de la capitale Bangui. Le parc a une superficie totale de 1,74 millions d’hectares (174 000 km²). Un corridor relie ce parc et le Parc national de Bamingui-Bangoran.
Possédant de nombreux atouts, il fait naturellement partie de notre liste de 7 merveilles à découvrir en Centrafrique.
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Avec sa vaste superficie, le parc Manovo-Gounda protège la plus grande savane de l’Afrique centrale. Le parc se situe sur deux climats différents : son écosystème est unique avec la présence de plaines herbeuses humides au nord et de savanes arborées au sud. Trois grandes rivières traversent le bassin dans lequel est situé le parc : le Manovo, la Koumbala et la Gounda. D’ailleurs, on trouve aussi plusieurs cascades d’eau intéressantes à proximité du parc. La plus belle et impressionnante est la chute de Matakil, issue de la rivière Koumbala, qui dépasse les 50 m de hauteur !
Ce parc national, créé en 1974, est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1988, ainsi que sur la liste du patrimoine mondial en péril par le milieu naturel.
La faune du parc Manovo
Le parc contient 57 espèces de mammifères, ce qui constitue la faune la plus riche parmi les différents parcs de la Centrafrique. Les animaux sont libres de leurs mouvements dans cet environnement conservé à l’état naturel. On trouve de nombreuses espèces de mammifères dans le parc, parmi lesquels : le lion, le léopard, le guépard, le buffle, l’éléphant, l’hippopotame, la gazelle à front roux, le lycaon, le cobe de Buffon (antilope), ou encore le crocodile.
Le rhinocéros noir était présent jusque dans les années 2000, mais malheureusement le braconnage continu pendant plusieurs décennies a accéléré l’extinction de l’espèce en Centrafrique.
Les oiseaux sont également présents dans le parc, avec environ 320 espèces d’oiseaux répertoriés (dont 25 espèces de rapaces). Et on trouve aussi des oiseaux d’eau dans la zone Nord parmi les plaines herbeuses humides.
Notons que la concentration d’hippopotames dans la mare de Gata en avril 1985 détient jusqu’à aujourd’hui le record mondial de la plus haute concentration au m² de cet animal. Malheureusement, à l’heure actuelle, le nombre d’hippopotames s’est considérablement réduit à cause du braconnage.
Ce parc a donc tous les atouts pour créer des souvenirs inoubliables !
