Dans la catégorie sucrée, on trouve les « makaras » ou « makalas » en Centrafrique : beignets à base de farine, de levure de boulangerie et d’eau frits dans l’huile. Ces beignets sont de forme ronde, de couleur caramel et brillants à l’extérieur ! Plusieurs recettes existent : nature, aux œufs, à la banane… Selon la recette, le goût, la texture et la brillance du beignet diffèrent. On appelle notamment « boule d’ambiance » les beignets réalisés à base d’œuf et de levure chimique.
Les beignets sont présents sur l’ensemble du continent et on recense plusieurs appellations selon le pays : « botokoin » au Togo, « puff puff » au Nigeria et Cameroun anglophone, « micate » en RDC, « gbofloto » en Côte d’Ivoire, « boflot » au Ghana, « mandazi » en Tanzanie et Kenya ou encore « dôko » au Bénin.
Ci-dessous une carte interactive pour trouver les noms en fonction de certains pays :
Les makaras : des stars de la street-food !
Les beignets sont un incontournable de la street-food ! En général, les femmes les vendent aux coins des rues ou en vente ambulante : cela les aide à subvenir aux besoins de leur famille. Les « makara » salés ont notamment du succès auprès des écoliers ou des travailleurs centrafricains. Les versions salées sont réalisées avec une pâte à base de petits pois jaunes ou de haricots. La population apprécie ce plat pour sa saveur et sa capacité à être rassasiant.
Le secret des beignets ? On mélange les ingrédients et on laisse reposer la pâte pendant plusieurs heures avant de les frire dans l’huile. Les « makaras » sont meilleurs lorsqu’ils sont chauds et viennent de sortir du feu. L’odeur de friture provenant de la cuisine ouvre l’appétit.
Croquants à l’extérieur, ils découvrent un intérieur moelleux et fondant.
Outre les beignets de forme ronde, on peut aussi trouver les « makara ti pëtë » : ces beignets sucrés ont la forme d’une tresse, d’où leur nom (« pëtë » signifie « tresse » en sango). Stimulez votre créativité en réalisant des formes torsadées, en escargot, en étoile, en anneau…
Il est très fréquent de consommer des « makaras » lors de rassemblements familiaux, alors accompagnés de « popoto » (bouillie à base de riz et d’arachides à chair blanche). Lorsque les beignets sont froids, on les conserve afin de les déguster au petit-déjeuner.
En en-cas, les centrafricains raffolent des « makara ti ndongo » (beignet au piment) ! L’association fait merveille entre le sucré du beignet à la banane plantain bien mûre et le piquant du piment.
Une douceur partagée par petits et grands !